Un jour, une pierre noire fut frappée par un monstre... Et la patte du monstre se cassa sur la pierre... Pour la métaphore, on va dire que mon esprit est cette pierre...

"Le Non-être est un néant qui dévore". Telle est la phrase qui fut gravée sur l'onyx et l'acier Damas de Luccia, la lance que je porte aujourd'hui, et je m'efforce de suivre dignement ma quête en respectant ce dogme, cette faim, qu'éprouve Luccia, et que j'éprouve également... Ces runes matérialisent l'âme des personnes qui périssent sous mon trait. Elle me permet donc de les dévorer, ce qui me fait acquérir une puissance nettement plus élevée pendant un laps de temps (Le temps d'une digestion elfique). Plus une âme était grande lors de son incarnation matérielle, plus elle me confère de puissance physique, les âmes qui furent, elles, viles et mauvaises me confèrent une puissance mentale supérieure.

Vilvenia, une harfang des neiges immaculée, a été élevée avec moi, à tel point que notre destin était d'un jour pouvoir laisser la place l'un à l'autre dans son esprit. En clair, avec une profonde méditation, l'un de nous deux peut entrer dans l'esprit de l'autre, et contrôler ses faits et gestes. Le plus souvent, Vilvenia se retire dans son sanctuaire intérieur, pour me laisser prendre le contrôle. Je peut ainsi explorer les environs ou accomplir certaines tâches qui me sont impossible sous la forme d'elfe noir. Cette facultée de "fusion spirituelle" n'est qu'un outil que j'utilise -avec l'accord de Vilvenia- pour mener ma quête. Pendant le partage d'un corps, celui d'entre nous qui médite est vunérable.
Créature des marais, elles fait dans toutes les mesures physique le double d'une harfang normale, mais sa taille ne l'empeche pas de passer le plus clair de son temps sur mon épaule gauche.