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 Eänor Khaorënthar

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Eänor Khaorënthar

Eänor Khaorënthar
Messages : 70
Date d'inscription : 23/07/2014
Couleur Dialogue : #330066

Feuille de personnage
Origine : Ankh'ariôn
Armes et Pouvoirs: Deux cimeterres - Chaos
Autres :
Souverain d'Ankh'ariôn
Souverain d'Ankh'ariôn
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MessageSujet: Eänor Khaorënthar   Eänor Khaorënthar Icon_minitimeMer 23 Juil - 23:45


Présentation d'Eänor Khaorënthal

Informations générales

SURNOM : Le Fou.
ÂGE : 526 ans
LIEU DE NAISSANCE : Ankh'ariôn
RACE : Elfe noir
RANG PERSONNALISÉ : Souverain d'Ankh'ariôn
PARTICULARITÉS : Mes armes ? Deux grands cimeterres, à la lame violette. Couverte de poison ? Possible, qui sait... ?

Derrière L'écran

PSEUDO/PRÉNOM : Alice
ÂGE : 22 ans
SEXE : Hibou !
COMMENT T'ES-TU RETROUVÉ ICI : Par schizophrénie. *hochement de tête convaincu*
FEAT AVATAR : De Cemieeeeeel ! ♥
CODE DE PRESENTATION :
Spoiler:

Description Mentale

Qui suis-je, que suis-je ? Les miens disent que je suis un bon roi. Que je pense à leur bien-être, que je les fais passer avant moi. Ils me respectent pour mes talents de combattant, et m'accordent encore leur confiance comme au premier jour. C'est ce qu'ils pensent de moi, je le sais, et j'en suis fier. Tel est Eänor, le roi. Mais moi ? Moi-même, qui suis-je, sinon une coquille vide ?

Que pourrais-je être d'autre, alors que tu n'es plus, ma Dame ? Si mon jugement est bon, c'est parce que tu m'assistes. Si je souris, c'est parce que ton sourire est resté sur mes lèvres. Si je pleure, c'est la douleur de ta perte qui se réveille en moi. Je ne vivais que par toi, dorénavant je ne vis que pour toi.

Mon peuple, je ne l'ai pas oublié. J'en fais toujours partie. Comme eux, je respecte la force, comme eux, je méprise ceux qui ont une vie plus douce que la nôtre. Je respecte nos ancêtres, je suis fier d'appartenir à ma lignée. Le Chaos a commencé par faire de nous des parias, mais nous avons réussi à redevenir maître de notre destin.

Tout cela, je le sais, je le suis. Mais tout cela s'efface lorsque je pense à toi, à tes douces lèvres et à tes ailes puissantes. Lorsque je songe que tu n'es plus. Que tu es morte, et que je n'ai pas su te protéger. Alors, lorsque la culpabilité me ronge trop, lorsque je me sens prêt à basculer, je vais m'agenouiller devant ton Autel, et je laisse couler mon sang, en offrande à ta beauté éternelle, ma Dame.

Fou ? D'aucun le disent. Enfermé dans le passé ? Si seulement... Je te reste seulement fidèle, ma Dame, et je serai toujours le plus dévoué de tes serviteurs...

Ceux qui me disent de faire mon deuil, ceux qui rappellent l'Elfe passionné que j'étais, plein de projets pour l'avenir et décidé à tout mettre en oeuvre pour les réaliser... Dans leurs paroles, je n'entends qu'une demande de me détacher de toi, de perdre le peu qui me relie encore à toi, ma Dame. Et je ne les écoute pas. Je ne les écouterai jamais. Ta mort m'a changé, oui. Mais je ne peux ni ne pourrai jamais revenir en arrière, redevenir celui que j'étais...

Je ne le peux ni ne le veux. Qu'importe ce que les autres pensent de moi. La seule chose qui pourrait vraiment m'importer, ce serait de te retrouver à mes côtés, ma Dame. Mais cela m'est interdit...

Description Physique

Tu m'as toujours répété que tu ne m'aimais pas pour mon corps, mais pour mon être tout entier, ma Dame... Mais mon corps, tu l'aimais également. Je le sais. Du haut de mon mètre quatre-vingt-dix-huit, j'étais bien plus grand que toi, et tu devais te mettre sur la pointe des pieds pour m'embrasser, même si tu étais loin d'être petite. Et tu le faisais, en riant, tu disais que tu avais l'impression d'être protégée.

A chaque fois, à l'approche des rites en l'honneur des Anciens, tu tenais à passer toi-même la peinture blanche sur mon corps d'un noir sombre. Et tu riais alors que tes doigts étalaient la peinture sur ma peau, passaient sur mes muscles parfaitement soulignés. Tu disais que j'étais comme la plus belle des nuits de pleine lune.

La lune, c'était mes cheveux blancs, qui tombaient jusqu'au milieu de mon dos. Tu les aimais longs, et je ne les avais plus coupés depuis notre rencontre. Je ne les ai toujours pas coupés, et ils atteignent le creux de mes reins, à présent. Tu serais heureuse, si tu les voyais, non ? Dis-moi que tu serais heureuse, ma Dame...

Mais, selon tes dires, ce que tu aimais le plus chez moi, c'était mes yeux. Mes yeux bichromes, à la pupille fendue, verticale. Un oeil d'or et un oeil de sang. Un oeil pour mon habileté aux armes et un oeil pour mon coeur exemplaire. Tu te trompais. Je ne suis pas exemplaire. Je t'ai laissée mourir... Non, ne me dis pas que je n'ai pas à me sentir coupable. Ne me le dis pas...

Je n'ai guère changé d'habitudes vestimentaires depuis cette époque. J'attache mes cimeterres dans mon dos, avec une double ceinture de cuir. Je porte en permanence deux brassards de cuir, assez ornés, sur les avant bras. Un pantalon, tenu avec un foulard, et des bottes complètement ma tenue. Lorsque je dois sortir dans les marais, bien sûr, je me couvre davantage. Je mets mon armure noire, comme si je devais partir en guerre. Parfois, lorsque je me sens bien et que je ne bouge pas de la forteresse, je porte un peu plus de couleur. Du violet, du rouge, du doré...

Et la boucle d'oreille que tu m'as donnée ne quitte plus mon oreille droite. Un rubis pour mon oeil droit, une ambre pour mon oeil gauche, m'avais-tu dit en me le donnant. Je le garde en permanence avec moi, à part lorsque je dors. N'aie crainte, j'en prends le plus grand soin. Il n'a pas une rayure, nulle part...

J'ai plus de cicatrices qu'à l'époque, aussi, mais cela, tu dois t'en douter. Il y a celles que j'ai reçues au moment de ta mort... Et toutes celles, plus ou moins visibles, des offrandes que je te fais, ma Dame. Beaucoup ne sont pas assez importantes pour avoir pris une teinte grise, mais elles sont repérables au toucher.

Et Norôn, te souviens-tu de lui ? Son corps de loup est toujours aussi puissant, sa fourrure grise, contre laquelle tu aimais blottir ton visage, n'a pas changé non plus. Je la lui brosse souvent, il adore cela. Lorsque je m'occupe de son ventre, il ferme les yeux, et il agite lentement les ailes membraneuses qui te faisaient peur, lorsque nous l'avons trouvé bébé... Le petit Luparian a bien grand, depuis, il m'arrive jusqu'au coude, maintenant...

... Que de souvenirs... Ma Dame, ma bien-aimée...

Histoire

Veux-tu que je te raconte mon histoire, ma Dame ? Tu me le demandais souvent, même si tu la connaissais, à force, à peu près aussi bien que moi. Attends. Je m'installe devant ton autel... Voilà. Je suis prêt.

Renaissance
Il était une fois un jeune Elfe noir. Je n'avais que vingt-six ans, à l'époque. Ma mère me tenait par la main, pour que je ne me perde pas dans la foule. Je la revoyais pour la première fois depuis bien des années ; la guerre l'avait attirée loin de moi. Dès que la paix avait été annoncée, mon père et moi, nous nous étions précipités pour aller la retrouver. Elle nous avait accueillis à bras ouverts.

Sa main puissante s'était refermée sur la mienne, et nous étions allés, tous les trois, devant la fleur flétrie. Tous les peuples s'y trouvaient. Lentement, je contemplais Mëssyath. C'était le pouvoir de mes ancêtres qui l'avaient rendu ainsi. Et, étrangement, je sentis une bouffée d'orgueil d'être le descendant de tels êtres. Des êtres dont les actions avaient eu des répercussions sur le coeur du monde lui-même.

Je n'étais qu'un enfant, je ne réalisais pas encore tout ce dont tu m'as fait prendre conscience. Je ne réalisais pas que nous avions eu une chance folle que les racines restent vivaces, que notre monde ne disparaisse pas, comme le voulait le Chaos. Certains Haut Elfes pressentaient déjà que cela signifiait que la fleur n'était pas réellement morte. L'enfant que j'étais, lui, voyait avant tout la fierté d'avoir des ascendants dont les actes avaient impacté l'ensemble du monde.

Soudain, je sentis l'atmosphère changer. Se charger en magie. Mon père frémit et m'expliqua que les mages de tous les peuples unissaient leur magie en honneur pour la fleur flétrie. Il commença à m'expliquer, du moins, avant de s'interrompre avec un cri, m'intimant d'une voix fébrile de regarder Mëssyath.

Et je vis de mes propres yeux la fleur se ranimer. Je la vis devenir un arbre, croire et s'élancer dans les cieux. Mes yeux d'enfants ne s'en détachaient, pas, émerveillés, et je serrai la main de ma mère dans la mienne. Je ne me souviens pas bien de ce qui se passa ensuite. J'étais encore bien trop empli de l'émotion qui m'avait gagné. La renaissance de Mëssyath...

Ma bien-aimée
Une fois la première émotion passée, je détournai le regard de l'arbre. Ce fut à ce moment-là que je te vis. Tu étais à côté de ton frère et de tes deux soeurs. Et tu regardais, tu regardais l'arbre. Tes parents étaient derrière toi, et vous vous êtes tous envolés pour aller voir l'arbre de plus près. Mais tu étais jeune, très jeune, et ta mère t'a malencontreusement lâchée.

Je lâchai la main de la mienne et je courus, courus pour te rattraper avant que tu ne touches le sol. Nous tombâmes tous les deux par terre, mes bras serrés autour de toi, tes plumes nous empêchant de voir autour de nous. Je m'étais fait mal au coude, et je me mis à pleurer doucement. Tu t'excusas immédiatement et tu déchiras ta tunique pour m'en faire un bandage.

Nos parents arrivèrent alors, et nous terminâmes la journée ensemble. T'en souviens-tu, de cette journée, ma Dame ? Nous avions passé tout notre temps à jouer, à parler, à raconter tout et n'importe quoi, pendant que nos parents sympathisaient. Et dans les années qui suivirent, nous nous revîmes souvent. Tu passais un mois dans les marais, et je passais un mois dans les montagnes l'année suivante.

Au fil des années, nous étions devenus les meilleurs amis qui soient. Lorsque ma mère mourut de maladie, tu étais auprès de moi. Lorsque ta soeur se brisa une aile, je te gardai dans mes bras pour te rassurer. Nous nous voyions de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps. Je te dédiai ma première victoire en entraînement, tu m'apportas la première proie que tu avais chassée.

Nous avions tous les deux autour de deux siècles lorsque je me décidai à te demander de vivre à mes côtés. Tu étais mon amie, mon amour, ma bien-aimée, mon âme soeur. Et tu as accepté de vivre avec moi, pour ton bonheur et pour le mien.

Le sacre des anciens
Les jours, les mois, les années passèrent. Plusieurs décennies. Neuf, plus exactement. Et notre roi retourna à Mëssyath. Le temps était venu pour lui de nous quitter, et son âme imprégna à son tour les pierres de la forteresse, comme celle de ses nombreux prédécesseurs. Tu ne comprenais pas que son fils ou sa fille ne prenne pas sa succession, il me fallut des heures pour t'expliquer nos coutumes.

Et lorsque cela fut fait, tu me regardas. Tu me souris. Et tu me déclaras avec une assurance profonde et tendre que ce serait moi. Je fus touché par ta confiance, mais non pas étonné. Je t'embrassai avec tout mon amour avant de te répondre. Te répondre que je le ferais pour être digne de toi.

Je sentais ton regard sur moi alors que j'affrontais les autres prétendants. Je sentais ton amour dans mon coeur alors que je me soumettais à toutes les épreuves que nous devions surmonter. Et pas une seule seconde, le doute ne s'infiltra dans mon coeur. Tu m'avais dit que je serais le prochain roi. Tu croyais en toi. Il m'était tout simplement impossible de te décevoir.

Sans même faire appel à mes pouvoirs du Chaos, je parvins au bout des épreuves, sans que mes lèvres n'aient laissé échapper une seule plainte. Comment aurais-je pu me plaindre ? Je me battais sous tes yeux, avec tes encouragements. Je me battais pour mon peuple. Et je fus choisis pour régner sur Ankh'ariôn.

Peu de temps après, le couronnement eut lieu. Tu étais là, à mes côtés, alors que je prononçai le serment de protéger et guider notre peuple, de me sacrifier pour lui si le besoin s'en faisait sentir, et de concilier le Chaos et l'Arbre de Paix. Car si le Chaos vit en nous, nous restons des enfants de Mëssyath.

Ma Dame
L'année de mes 442 ans, je mourus. Et je crus bien que je n'allais jamais m'en remettre. Combien de temps passai-je à contempler ton corps mutilé, ma bien-aimée ? Combien d'heures, combien de jours, à voir ma vie s'échapper par les plaies béantes de ton corps ?

Nous étions souvent sortis dans les marais, pourtant... Pourquoi, cette fois, cela avait-il mal tourné ? Pourquoi n'avais-je pas pu te protéger, ma Dame, ma belle Dame, ma Déesse ? N'étais-je qu'un incapable, moi qui m'étais pensé si fort, moi qui m'étais pensé invincible grâce à toi ? Je t'aimais tellement... Et tu avais disparu, à jamais. Je ne pourrais jamais plus te parler, tu n'avais même pas rejoint les murs de la forteresse...

Mon oncle Ka'azun dut passer plusieurs heures à tenter de me convaincre de laisser passer ton corps. Je refusais, je te gardais dans mes bras en te murmurant des mots d'amour. Mais finalement... Après toute une nuit de discussions, il parvint à me convaincre de te laisser partir. De laisser partir ton corps, du moins.

Car ton esprit ne pouvait pas m'avoir réellement abandonné. Je t'aimais trop... Je refusais l'idée que tu sois complètement partie. Alors, dans mes appartements, au sein même de ma chambre, je t'installai un autel. Mon oncle m'observait faire avec crainte, mais tous les Elfes durent bientôt convenir que j'allais mieux, et que je parvenais de nouveau à assurer mes fonctions de roi.

Alors, ce jour-là, j'organisai une réunion exceptionnelle avec tout mon peuple pour qu'ils puissent m'adresser leurs remarques ou critiques, et pour savoir s'ils m'acceptaient toujours comme roi. Ils le firent. Alors, ce soir-là, je vins m'agenouiller devant ton autel. J'y allumai un bâton d'encens, je pris un petit poignard orné que j'avais posé sur l'autel... Et mon sang coula sur ce dernier en ton honneur.

Pouvoirs


Le pouvoir du Chaos. La cause de notre exil, la fierté de notre peuple. Il est en moi, il vit en moi. Il me ronge. Mais je ne lui laisserai pas mon âme. Elle n'appartient qu'à ma Dame...

Je ne sais pas exactement ce dont il est capable. Il pourrit, il détruit, il déchiquète. Il est l'image même de l'anéantissement. Et il vit en moi.
Codage fiche par Cemiel
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Eänor Khaorënthar

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